Nous allons voyager aujourd'hui à travers le temps. Nous sommes au début du
XIXème siècle. Les faits se situent à
Faymoreau, au sud-est de la Vendée. Un
bassin houiller, s'étendant jusqu'à
Saint-Laurs (79), est découvert. Il sera exploité jusqu'en
1958.
Difficile à imaginer...Et pourtant...Pendant plus de
100 ans des mineurs s'épuiseront en moyenne
12 heures/jour, 6 jours par semaine pour arracher
"l'or noir" des entrailles de la terre :
le charbon. Certains ne reverront jamais la lumière du jour. La protection de
Sainte-Barbe n'étant pas toujours suffisante face à un
coup de Grisou. Il faut savoir qu'en
1945, celui-ci arracha la vie à
9 personnes dans la mine de Faymoreau. Mais pour survivre, en ce temps là, il faut pouvoir défier la mort. Pour exemple, en
1848 un mineur de fond reçoit
1,75 franc par jour pour faire vivre femme et enfants.
Parlons-en justement. La mine c'est le travail mais aussi les amis, les copains, la famille...Tout le monde se connaît. Le métier est rude, il génère une forte entraide. Les mineurs vivent donc soudés 24h/24. Pour les accueillir,
la Société des Mines de Faymoreau construit le 1er coron en 1840. Quelques années plus tard le village minier prend de l'essor avec l'aménagement du
quartier de la direction, des corons de la haute et de la basse terrasse, des écoles... Je me suis promenée le long de ces maisons. Que dire?
Identité, caractère, émotion, charmant, étonnant... Pour mieux comprendre l'histoire des mineurs, de leur vie, de leur métier, de leur conditions de travail...Je vous conseille d'aller visiter
le Centre Minier de Faymoreau (voir lien). Une reconstitution vous fera descendre dans la mine via un ascenceur. Ensuite vous aurez accès au musée
(objets, maquettes, cartes, témoignages,exposition temporaire, explications audio...) Bonne Visite!