Au cœur du
bocage Vendéen, le
Moulin de l'Ansonnière surgit au détour d'un chemin. Le dernier survivant des
moulins à vent du
Pays des Essarts ne ménage pas ses effets. Pour arriver à ses pieds, il faut s'engager dans une belle allée forestière puis monter doucement vers le point culminant de la colline...
94m!
Ce moulin a participé, lui aussi, aux
"Guerres de Vendée" (1793-1796). Il faut évidemment s'imaginer qu'il avait tout autre allure et surtout qu'il possédait...des ailes! Celles-ci servaient aux Vendéens à communiquer entre eux en les inclinant selon un code bien précis.
* "EN QUARTIER" repos
* "BOUT DU PIED" rassemblement
* "EN JAMBE DE CHIEN GAUCHE" danger proche
* "EN JAMBE DE CHIEN DROIT" danger passé Ironie du sort, c'est un autre conflit qui va "s'emparer" de l'Ansonnière. La
deuxième guerre mondiale a éclaté.
Les Allemands fortifient le moulin afin d'y prendre position. Le voilà juste devenu un
poste d'observation à la solde de l'ennemi... Mais la question est pourquoi ici? Observation de qui? De quoi? Je n'ai pas de réponse à ces questions.
A contrario, je peux affirmer: que la commune des Essarts se situe "pratiquement" au "milieu" de la Vendée, qu'il y a eu
13 parachutages d'armes et de matériels en 1943 sur le département, que la résistance s'installe en Vendée au cours de la même année et que les Allemands craignent un débarquement sur les côtes Vendéennes. Alors peut-être une antenne-radio ou un radar?
En
1992, le moulin de l'Ansonnière a été
racheté par la commune. La
"maison du meunier", qui a perdu le sien depuis
1926 (Alcide Gautron), est devenue alors une
salle de réception.
Bonne Visite!